Vous avez dit "grosse tête" ?


Dimanche, à Firmi, j'ai marché dans une rue qui portait mon nom. Je n'ai pas rêvé, la notoriété ne me monte pas à la tête et je ne souffre d'aucun syndrôme alarmant...
Une rue, donc... Etrange, me direz-vous. La litté jeunesse conduirait à la gloire? Cela nous avait échappé...
Il s'agissait en fait de l'espace consacré aux travaux des classes  rencontrées dans le cadre du salon. Ma rue cotoyait celle d' Olivier Ka, d'Henri Meunier, d'Hélène Montardre, de Yannick Robert et de Sandra Poirot Cherif. Un village de mots et d'images en quelque sorte...
Cliquez ici pour voir...

Je garderai un souvenir ... souriant, ému, joyeux de ce salon que nous ( les auteurs et illustrateurs présents) avons placé sur le "podium" ! Qu'on se le dise ! Un petit village de l'Aveyron résiste encore et toujours à l'envahissement de la culture de masse !! Trop rare pour ne pas être salué !

 

Prochain rendez-vous...

Le dimanche 14 avril, rendez-vous à Firmi, dans l'Aveyron, près de Decazeville.
L'arbre en fleurs donne envie...mais, caramba !!  Il est où le printemps ???


Dédicace...



Photo prise par Bruno Lamarque, lors du festival de Saint-Orens...Il collectionne les mains d'auteurs et d'illustrateurs...Un regard sur l'échange, le partage, sur ces moments où on essaye de ne pas décevoir, d'être à la hauteur, de donner un souvenir, comme un sucre d'orge ou une barbapapa...

Un clin d'oeil...


à la classe de Marie B. de l'école Monge, à Toulouse...

Un pop-up qui place Tukaï, mon héros massaï, dans un univers urbain...

Au coin de la rue... le lion guette !!


Imaginez-vous...

C'est cette année le titre du festival du livre de jeunesse de Saint-Orens. J'y serai tout le week-end.

Le vendredi 25, je rencontrerai des classes. Le samedi, je participerai à un débat ( mais peut-il y avoir débat à ce sujet?) autour du thème "les livres, c'est bon pour les bébés", avec Francesca Ciolfi,de l'association z'oiseaux livres. Je dédicacerai mes albums, je papoterai avec mon pote Stéphane et ma popine Claire...je découvrirai de nouveaux albums, me laisserai conseiller par les libraires hyper-super compétents de la librairie de la Renaissance de Toulouse, je gribouillerai mes carnets, boirai un petit café, parlerai de la pluie et du beau temps, rencontrerai des jeunes lecteurs, des moins jeunes, des souriants, des timides, des dédaigneux («  Ah, c’est pas vous qui dessinez ! »), des curieux, des gens quoi, des vrais. Allez, venez !!



Ca vaut le détour !

Antoine Guilloppé s'expose à l'espace Bonnefoy, à Toulouse et c'est très réussi! On peut admirer un grand nombre d'originaux, des story-boards... Antoine y explique son travail, ses choix, ses inquiétudes. C'est sensible et beau. J'ai eu le plaisir d'y trouver aussi des images de notre album " Un jour, deux ours".


Antoine a écrit un petit texte qui revient sur la genèse de notre collaboration :

"Ghislaine Roman m’a contacté un jour  sur les conseils de son mari avec cette histoire sur la différence .Le texte ne mentionnait pas des ours comme personnages.  L’album s’intitulait alors « La rencontre ». C’est en découvrant par la suite mes dessins, que Ghislaine Roman a retravaillé son texte afin d’éviter la redondance de mes dessins avec celui-ci. A ma lourdeur, elle a apporté sa légèreté.  C’est un album fait par des adultes pour des enfants. …à moins que ce ne soit le contraire…allez savoir ! Merci Ghislaine. "

Il est adorable ce texte, non ? Alors à mon tour de te remercier, Antoine. J’espère que nous aurons à nouveau l’occasion de nous retrouver sur un projet…

Stéphane Sénagas m'a envoyé ce dessin magnifique extrait de son album "Le pêcheur et le cormoran" (ed. Kaleidoscope). Je le partage avec vous.





Quand j'étais enfant, quelqu'un m'avait offert un gros livre : "Le monde des oiseaux". On y voyait une scène de pêche au cormoran. Cela m'avait inspirée, lorsque, il y a une dizaine d'année, j'avais écrit ceci:

"Qui n’a jamais entendu parler de la pêche au cormoran aura du mal à
imaginer ce qui suivit.
La bête était dressée. Il y avait entre elle et les deux hommes une complicité, une sorte d’amitié faite de respect et de générosité.
Elle était à présent perchée sur l’avant-bras d’Odilon. D’un geste rapide le vieil homme la lança vers le plafond . Les ailes se déployèrent, cherchèrent un instant un appui solide sur l’air épais de la grotte puis l’animal s’élança , prit de la hauteur et enfin plongea comme un missile , les ailes le long du corps .
Au bout de quelques secondes , il surgit de l’eau dans un frisson de vagues . Le poisson prisonnier dans son bec s’agitait désespérément, envoyant de fines gouttelettes d’eau qui retombaient en pluie sur la barque. Après un petit tour, le ptérodactyle revint se poser sur le bras d’Odilon."

Il s'agit d'un extrait d'un texte qui ne sera jamais publié. Il y en a beaucoup qui dorment ainsi dans la mémoire de mon ordinateur... c'est cadeau ....